L’euro, ou l’art de jouer au Monopoly avec des règles truquées

La rédaction

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Publié le 29 janvier 20254 min de lecture
L’euro, ou l’art de jouer au Monopoly avec des règles truquées

Ah, la monnaie. Ce petit bout de papier ou ce chiffre sur un écran qui nous fait courir toute la journée. Mais en réalité, c’est quoi, la monnaie ? Platon et Aristote, deux mecs qui débattaient déjà là-dessus il y a plus de 2 000 ans, avaient des opinions bien tranchées. Platon disait : “C’est juste un accord entre potes pour échanger des trucs.” Aristote répondait : “Non, ça doit avoir une vraie valeur, comme de l’or ou du blé.” Si vous pensez que c’est compliqué, attendez de voir ce qu’on a fait avec l’euro.


Une monnaie sans nation : la recette du chaos


D’abord, un truc simple. La monnaie, à la base, c’est comme un contrat social : on décide tous ensemble que ce billet de 20 balles a de la valeur parce que l’État dit qu’on peut payer nos impôts avec. Et si on ne paie pas ? Eh bien, l’État a des gars avec des uniformes et des menottes pour nous le rappeler gentiment.


Mais voilà, l’euro a tout cassé. On a décidé de créer une monnaie commune pour plein de pays qui ne parlent pas la même langue, ne mangent pas la même nourriture, et surtout n’ont pas du tout la même façon de gérer leurs économies. En gros, c’est comme forcer des colocs à partager un compte en banque alors que l’un est étudiant fauché et l’autre un cadre sup’.


L’euro : ça marche sur le papier, mais…


Officiellement, l’euro fait tout ce qu’une monnaie doit faire. Il sert à payer, il permet d’épargner, et il aide à fixer les prix. Bravo, champagne ! Mais il manque un détail : une nation pour le soutenir. Une monnaie sans nation, c’est un peu comme une voiture sans roues. Ça a l’air joli, mais ça ne va nulle part.


Historiquement, la monnaie était un outil de souveraineté. Exemple : le premier franc français a été créé pour payer une rançon (oui, vraiment, une rançon). En gros, la monnaie, c’était un symbole de “on est ensemble et on va survivre.” Mais avec l’euro, on a oublié cette petite règle. Résultat ? Les pays européens galèrent à se mettre d’accord sur qui doit payer pour les factures.


Les deux prix de la monnaie : c’est là que ça coince


La monnaie, ce n’est pas juste des billets et des pièces. Elle a deux prix super importants :

1. Le taux d’intérêt : ça nous dit combien coûte l’argent aujourd’hui versus demain.

2. Le taux de change : ça dit combien vaut une monnaie par rapport à une autre.


Dans une économie normale, chaque pays ajuste ces deux trucs pour rester compétitif. Mais avec l’euro ? Pas de bol, tout le monde est coincé avec les mêmes taux. Du coup, la France, avec ses milliers de fonctionnaires, ne peut rien faire face à l’Allemagne, qui gère son budget comme un père de famille super strict. Résultat : les entreprises françaises ferment pendant que les Allemands continuent de briller. Mais hé, au moins on a une belle monnaie commune, non ?


La solidarité européenne, ce mythe rigolo


Pour sauver l’euro, certains disent qu’il faudrait un “super État européen” qui redistribue les richesses entre pays riches et pays pauvres. En gros, demander aux Allemands de payer pour les Grecs et les Italiens. Spoiler alert : ce n’est pas demain la veille que ça arrivera. Pourquoi ? Parce que la solidarité entre nations, c’est une belle histoire qu’on raconte aux enfants. Comme le disait de Gaulle : “Les nations n’ont pas d’amis, elles n’ont que des intérêts.” Et croyez-moi, l’intérêt de l’Allemagne, ce n’est pas de financer nos fonctionnaires à vie.


En résumé : l’euro, un mirage dangereux


Créer une monnaie commune, c’était une idée sympa sur le papier. Mais dans la vraie vie, c’est un désastre. L’euro a créé des déséquilibres gigantesques entre les pays, détruit des économies, et fragilisé l’Europe au lieu de la renforcer.


Moralité ? La monnaie, ce n’est pas qu’un truc pratique pour payer son café. C’est un outil de souveraineté, un symbole de la volonté de vivre ensemble. Et priver un peuple de sa monnaie, c’est comme lui dire : “Désolé, mais ton avis ne compte pas.” Peut-être qu’il est temps de rendre à chaque nation sa monnaie. Parce que jouer au Monopoly européen avec des règles truquées, ça finit toujours par une bagarre à table.

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