S&P 500 et Or : Une Relation Intime ?

La rédaction

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Publié le 30 janvier 20256 min de lecture
S&P 500 et Or : Une Relation Intime ?

Les marchés financiers ont cette capacité fascinante à créer des valeurs stables sur le long terme, un peu comme un couple solide. Si l’on y pense, c’est presque une relation à la fois stable et excitante, où la fiabilité de l’un (les dividendes du S&P 500) s’harmonise parfaitement avec la stabilité intemporelle de l’autre (l’or). En dépit des crises économiques, des bouleversements politiques et des fluctuations monétaires, cette relation continue de produire des résultats solides, année après année, et d’offrir des opportunités pérennes. Un véritable couple sans prise de tête, non ?


Prenons un exemple simple mais puissant : une entreprise, lorsqu’elle génère des profits, en distribue une partie sous forme de dividendes. Ce qui est encore plus fascinant, c’est que ces dividendes, dans les entreprises les mieux gérées, ont tendance à croître au fil du temps. Dans le cadre de l’indice S&P 500, qui regroupe les 500 entreprises américaines les plus performantes, seules celles qui parviennent à maintenir une croissance stable de leurs dividendes restent. Les autres sont rapidement éliminées. C’est une relation triée sur le volet, un peu comme un mariage où seuls les plus solides survivent. Les entreprises fiables, avec une gestion efficace et une politique de dividendes réguliers, sont celles qui tiennent la barre, année après année.


Depuis sa création en 1923, l’indice S&P 500 a enregistré une augmentation impressionnante des dividendes, passant de 0,40 $ à près de 52 $ par action aujourd’hui. 130 fois d’augmentation en 100 ans : un rendement qui défie l’inflation et qui témoigne de la solidité de cette relation à long terme, à l’image d’un partenariat durable.


Dividendes : Dollars vs Or, Une Relation Coquine


Ce qui devient encore plus captivant, c’est de convertir ces dividendes en or. Ce que l’on découvre ici, c’est que, bien que les dividendes en dollars augmentent, leur équivalent en or demeure étonnamment stable. Une relation qui dure, sans jamais faiblir.


Pour donner un exemple concret, un dividende de 0,40 $ par action en 1925 permettait d’acquérir environ 0,0004 gramme d’or, selon les taux de l’époque. Aujourd’hui, avec un dividende de 52 $, il faudrait 0,052 gramme d’or pour percevoir un revenu équivalent.


Ce phénomène montre que, lorsqu’on les mesure en or, les dividendes n’ont pas beaucoup changé sur le long terme. Alors que le dollar a perdu de sa valeur au fil des décennies (en raison de l’inflation et des crises), l’or, lui, est resté une référence fiable. Les dividendes, lorsqu’on les convertit en or, ont conservé leur pouvoir d’achat, et cela, sans histoire.


L’Impact des Récessions sur les Dividendes


Les récessions affectent évidemment les dividendes, car les entreprises réduisent parfois leurs paiements pour préserver leur trésorerie. Cependant, ce qui est fascinant, c’est que les dividendes commencent à baisser bien avant l’apparition officielle de la récession. Par exemple, pendant la crise de 2008, les dividendes ont commencé à chuter dès 2007, bien avant la chute brutale des marchés financiers l’année suivante. Voilà un signe que la relation entre le marché et l’or ne s’arrête jamais, même quand l’orage approche.


Cela s’explique par la capacité des marchés à anticiper les ralentissements économiques. Lorsque la récession se profile, les entreprises commencent à ajuster leurs dividendes en fonction de la diminution de leurs bénéfices. Toutefois, une fois la crise passée, les dividendes finissent par se stabiliser et recommencent à augmenter. Une autocorrection parfaite : comme une réconciliation après une dispute. La relation reste solide, et les dividendes, convertis en or, retrouvent leur rythme.


Choisir entre Or et S&P 500 : Rentier ou Investisseur ?


Prenons l’exemple d’un capital de 100. Si cet argent est placé dans de l’or, il faudra vendre une portion de cet or chaque année pour pouvoir vivre des revenus. Mais attention, au bout d’un certain temps, l’or est épuisé. Si l’on vend chaque année une fraction de notre or, au bout de quelques années, il n’en restera plus rien.


En revanche, si l’argent est investi dans le S&P 500, les dividendes sont versés chaque année, et au lieu de devoir vendre une partie du capital pour obtenir des revenus, on reçoit des paiements réguliers sans toucher au capital. Ces dividendes, convertis en or, permettent de maintenir le capital intact même après plusieurs décennies. Cette relation à long terme avec le S&P 500 permet de percevoir des revenus réguliers tout en conservant son capital intact, contrairement à l’or, qui doit être liquidé pour générer des revenus. C’est une relation beaucoup plus solide et fiable, au sens économique du terme.


Comparaison des Performances : Or vs. S&P 500


Une question clé réside dans la comparaison entre l’or et le S&P 500 sur le long terme. Bien que l’or reste un actif relativement stable, surtout en période de crise, le S&P 500 a historiquement fourni des rendements plus élevés durant les périodes de croissance économique. Depuis 1928, le rendement annuel moyen du S&P 500 a été de 9,8 %, contre 7,5 % pour l’or sur la même période.


Cependant, pendant les périodes de volatilité ou de crises économiques, l’or a souvent surpassé le S&P 500. Par exemple, lors de la crise financière de 2008, où le S&P 500 a perdu environ 37 % de sa valeur, l’or a vu son prix augmenter de 5,8 %. Ce contraste illustre bien pourquoi l’or peut être un refuge sûr en période de turbulences économiques, tandis que le S&P 500 est plus performant lors des périodes de croissance. L’or et le S&P 500, une relation pleine de rebondissements, mais qui reste toujours bénéfique.


Les Bureaucrates : Ceux Qui Veulent Tout Contrôler (Et Tout Perturber)


Pendant ce temps, les bureaucrates, avec leurs tentatives de régulation de l’économie, essaient de rendre le système plus complexe, convaincus que l’intervention gouvernementale peut tout améliorer. Ces contrôles sont souvent accompagnés de taxes et de régulations, pensant que cela résoudra tous les problèmes. Mais pendant qu’ils cherchent à interférer, le marché continue de fonctionner, distribuant des dividendes réguliers, en or, à ceux qui savent comment en profiter. C’est un peu comme si le marché avait sa propre dynamique, indépendante des réglementations et qui fonctionne sans faille.


Conclusion : Le Marché, Un Héros Injustement Ignoré


En résumé, le marché, même dans ses moments les plus chaotiques, reste capable d’offrir des revenus réguliers et stables tout en préservant le capital. Ce n’est pas une surprise : en lieu et place de l’or dans un coffre, le marché vous permet de le faire fructifier, tout en bénéficiant de revenus réguliers et solides. C’est ça, la véritable puissance du marché.


Pendant que certains bureaucrates continuent de tenter de réguler l’économie, ceux qui ont compris savent que le marché, bien géré, reste la solution idéale pour préserver et faire croître leur capital, tout en restant dans une relation sereine avec l’or. C’est une relation coquine, mais parfaitement équilibrée.

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