Le retour de Donald Trump : préparez les pop-corn

La rédaction

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Publié le 22 janvier 20254 min de lecture
Le retour de Donald Trump : préparez les pop-corn

Donald Trump revient. Et comme d’habitude, il ne revient pas pour tricoter. Son mandat sera court, son programme grandiloquent, et ses détracteurs bruyants. Mais le vrai spectacle, c’est que Trump semble être le seul à avoir compris qu’en politique, la durée d’attention d’un électeur est plus courte que celle d’un poisson rouge. Résultat : il va falloir tout casser et vite. Sortez les pop-corn, ça promet.


Comment licencier avec panache


Imaginez Trump en chef d’équipe sur un chantier. Casque de chantier doré sur la tête, il débarque avec une pelle dans une main et un tweet incendiaire dans l’autre. Son objectif ? Faire passer l’administration américaine à la centrifugeuse, façon grande lessive de printemps. Couper les budgets, virer les inutiles, réformer les réformes des réformes… Si Elon Musk a transformé Twitter en loft new-yorkais désert en deux mois, Trump compte faire de même avec Washington. Mais bon, entre deux meetings et une partie de golf, ça risque d’être un peu compliqué. Après tout, nettoyer les écuries d’Augias, c’est plus difficile que d’envoyer des fusées dans l’espace.


Quant à la dette américaine, on peut compter sur Trump pour jouer les magiciens de Las Vegas : il la fera disparaître… ou du moins nous convaincre qu’elle n’a jamais existé. Et si ça ne marche pas, il dira que c’est la faute des démocrates, des Chinois, ou de CNN. À choisir, c’est bien plus drôle qu’un plan d’austérité européen.


L’Europe : bienvenue dans le musée des horreurs


Pendant que Trump enchaîne les conférences en mode stand-up, l’Europe est occupée… à réguler. Ah, cette bonne vieille manie européenne de tout vouloir interdire sous prétexte de « prudence ». Résultat : on refuse les IA d’Apple, les Tesla autonomes, et bientôt, pourquoi pas, les cafetières intelligentes. Avec un peu de chance, on finira par remettre en circulation les voitures à chevaux et interdire les vélos électriques pour des raisons de « sécurité ». Et on s’étonnera de rester à la traîne.


Mais qu’importe, nos dirigeants trouveront toujours une bonne excuse. Quand les Américains innovent, nous, on organise des sommets pour savoir comment remplir correctement des formulaires en 35 exemplaires. Pendant que les Chinois colonisent l’intelligence artificielle, on se chamaille pour savoir si un croissant peut être légalement vendu sans mentionner son origine géographique. Ambition, quand tu nous tiens.


Comment annexer le Groenland avec style


Trump, lui, ne s’embarrasse pas de subtilité. Sa géopolitique est simple : « America First », et tant pis pour les pleurnichards. Quand il parle du Groenland ou du canal de Panama, ce n’est pas pour faire du tourisme. Non, c’est parce qu’il sait qu’avoir un bout de glace stratégique ou quelques kilomètres de canal bien placés, ça pèse plus dans la balance qu’un discours ennuyeux à l’ONU.


Et puis, soyons honnêtes, c’est bien plus rigolo d’imaginer Trump en négociateur immobilier essayant d’acheter le Groenland comme s’il s’agissait d’un terrain pour construire un casino. Pendant ce temps, l’Europe débattra encore pour savoir si c’est légal d’interdire les pailles en plastique dans les bases militaires.


Trump : réveil-matin ou coup de poing ?


Le plus ironique dans cette histoire, c’est que le retour de Trump pourrait être la meilleure chose qui arrive à l’Europe. Un bon coup de pied dans la fourmilière pour nous rappeler que, peut-être, nous devrions arrêter de nous comporter comme le club de retraités de la géopolitique mondiale. Mais soyons sérieux : ce réveil n’arrivera probablement jamais. Nous préférerons organiser un énième sommet sur « l’inclusivité dans les économies post-numériques » tout en commandant encore quelques avions américains hors de prix.


Alors oui, Trump revient, et ça va secouer. Mais après tout, entre un monde endormi et un cirque ambulant, le choix est vite fait. À condition d’avoir un bon siège pour regarder le spectacle.

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