
Depuis des décennies, une prédiction revient avec une régularité fascinante : dans 10 ans, ce sera la fin du monde. Chaque fois, un nouveau scénario apocalyptique est présenté comme une certitude scientifique indiscutable. Peu importe que ces prédictions soient régulièrement contredites par les faits, elles continuent de proliférer. Pourquoi ? Parce que la peur est un outil politique puissant, et ceux qui la manient savent en tirer un immense profit.
Les famines annoncées : l’Inde, un échec retentissant
Dans les années 70, les experts prédisaient une famine généralisée en Inde. Paul Ehrlich, professeur à Stanford, affirmait que la population indienne dépasserait rapidement les capacités alimentaires de la planète. Résultat attendu : des millions de morts de faim, et ce, dans 10 ans.
Aujourd’hui, l’Inde est non seulement parvenue à nourrir sa population, mais elle est devenue une puissance économique mondiale. Quant à Ehrlich, ses échecs répétés n’ont pas entravé sa carrière. Au contraire, il a continué à publier des livres et à intervenir dans les cercles politiques influents. La peur vend, et bien souvent, les marchands de catastrophes en profitent grassement.
Les crises énergétiques : un classique indémodable
Les années 70 ont aussi été marquées par la crise pétrolière. Le prix du baril a explosé, et les experts annonçaient que les réserves mondiales seraient épuisées dans 10 ans. Une fois de plus, le monde était condamné, cette fois à mourir de froid.
Quelques années plus tard, le prix du pétrole s’est effondré, et les réserves se sont révélées bien plus abondantes qu’annoncé. Aujourd’hui, la consommation mondiale est deux fois supérieure à celle des années 70, mais les réserves restent miraculeusement suffisantes pour… encore 10 ans. Étrange coïncidence.
Les trous dans la couche d’ozone et autres désastres oubliés
Dans les années 80, un nouveau fléau a fait son apparition : les trous dans la couche d’ozone. Les aérosols en étaient responsables, et les experts prévoyaient que l’humanité serait décimée par des cancers de la peau dans 10 ans. Les campagnes de sensibilisation ont conduit à l’interdiction des CFC, et ces menaces ont mystérieusement disparu de l’actualité.
Au même moment, la déforestation devenait un autre sujet de panique. Le “poumon du monde”, l’Amazonie, allait disparaître, entraînant une pénurie d’oxygène. Pourtant, depuis 2000, la surface mondiale des forêts a augmenté de 17 %. Ces prédictions alarmistes ont été rapidement remplacées par de nouvelles.
Le réchauffement climatique : la mère de toutes les peurs
Le dernier chapitre en date est celui du réchauffement climatique. La planète se réchauffe, et si rien n’est fait, l’humanité disparaîtra, bien sûr, dans 10 ans. Les modèles climatiques sont invoqués pour justifier ces affirmations, mais leur fiabilité est de plus en plus remise en question par des scientifiques de renom, comme Steve Koonin.
Selon lui, non seulement les modèles climatiques actuels sont défaillants, mais les modèles économiques basés sur ces prédictions sont encore plus absurdes. Pourtant, ces prédictions servent de prétexte à des politiques coûteuses et souvent inefficaces, qui alimentent une peur généralisée.
Pourquoi cette obsession de la peur ?
La peur n’est pas qu’un outil de persuasion. Elle permet de justifier des politiques intrusives et de consolider le pouvoir des élites. Ceux qui contrôlent les récits de peur contrôlent également les leviers économiques, sociaux et politiques. L’objectif ultime : le contrôle total.
Les preuves abondent. Depuis trente ans, les élites ont pris le contrôle des monnaies avec la création de l’euro, affaibli la souveraineté judiciaire avec des tribunaux internationaux, et censuré les voix dissidentes dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le contrôle de l’énergie est la prochaine étape logique. Une fois l’énergie sous leur emprise, l’économie entière leur appartiendra.
Un défi pour les nations libres
Le retour de Donald Trump à la présidence américaine représente une rare résistance à cette dynamique. Malgré les efforts acharnés pour le discréditer, Trump a réussi à canaliser le mécontentement populaire contre les élites. Son programme vise à démanteler les structures de pouvoir qui asphyxient les nations libres.
Cependant, cette résistance sera de courte durée si les nations ne prennent pas conscience de l’enjeu. L’histoire récente montre que les peuples se laissent facilement distraire par les récits alarmistes, oubliant de poser les questions essentielles sur leur souveraineté et leur liberté.
Le vrai choix : peur ou liberté
L’avenir n’est pas une fatalité. Ce n’est pas la planète qui est en danger, mais bien la liberté. Les citoyens doivent décider s’ils veulent continuer à céder leur pouvoir à des technocrates ou reprendre le contrôle de leur destin. Sans cette prise de conscience, le cycle éternel de la peur continuera, alimenté par ceux qui ont tout à gagner à nous maintenir dans l’angoisse.
Dans 10 ans, nous serons peut-être morts… mais il reste encore une chance d’être libres. À condition de ne pas attendre que la prochaine prédiction catastrophique nous condamne encore une fois à un futur imaginé.
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