La descente aux enfers économique du Canada sous Justin Trudeau

La rédaction

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Publié le 6 janvier 20255 min de lecture
La descente aux enfers économique du Canada sous Justin Trudeau

Le Canada, autrefois un modèle d’espoir et de prospérité, traverse une période sombre sous la gouvernance de Justin Trudeau. Derrière les discours empreints d’idéalisme et les promesses de changement, les chiffres trahissent une réalité brutale : le pays stagne, ses citoyens s’appauvrissent, et son éclat économique s’estompe face à un voisin américain qui prospère. Ce n’est pas seulement une crise économique, mais une crise de vision, une perte de cap pour une nation qui, jadis, inspirait le monde.


📉 Un rêve en berne : la lente érosion du PIB par habitant


Le PIB par habitant, baromètre de la richesse d’une nation, révèle une tendance alarmante. Depuis 2015, la croissance annuelle moyenne du Canada n’a été que de 0,3 %, un chiffre qui reflète bien plus qu’une stagnation économique : c’est l’essence même du rêve canadien qui s’effrite.


Pendant que les Canadiens luttent pour maintenir leur niveau de vie :

• Aux États-Unis, le PIB par habitant croît à 1,6 % par an, renforçant l’écart entre les deux nations.

• En 2023, le PIB par habitant canadien s’établit à 46 370 USD, tandis que celui des Américains atteint 70 480 USD. Ce n’est plus un fossé, c’est un gouffre qui se creuse.


👉 En termes simples : les Canadiens travaillent dur, mais leur richesse stagne. Et pendant ce temps, leurs voisins américains avancent à grandes enjambées.


💼 Le piège de l’endettement : une bombe à retardement


Le Canada, ce pays d’immenses opportunités, est devenu la patrie des ménages les plus endettés du monde développé. Le ratio d’endettement atteint un effrayant 184 % du revenu disponible en 2023. Cela signifie que, pour chaque dollar gagné, un Canadien moyen doit 1,84 $ de dette.


📊 Comparaison internationale :

États-Unis : 101 %.

OCDE moyenne : 120 %.


Et la situation s’aggrave. Avec un taux directeur fixé à 5 % par la Banque du Canada, les Canadiens voient leurs mensualités d’emprunt exploser. L’achat d’une maison, autrefois un rêve accessible, devient une utopie pour de nombreux jeunes.


👉 Ce qu’il faut comprendre : Le Canada est devenu un château de cartes bâti sur des dettes, où chaque hausse de taux menace de faire tout s’effondrer.


🌍 La compétitivité en berne : un géant aux pieds d’argile


Le Canada a perdu sa place parmi les leaders mondiaux de la compétitivité. De 9e en 2015, il est tombé à la 15e position en 2023 dans le classement du World Economic Forum. Et les raisons sont nombreuses :

1. Une fiscalité décourageante : L’impôt sur les sociétés atteint 26,5 %, contre seulement 21 % aux États-Unis.

2. Réglementations strictes : La taxe carbone, fixée à 65 CAD/tonne, étrangle des secteurs vitaux comme l’énergie.

3. Chute des IDE : Les investissements étrangers directs, vitaux pour l’innovation et la création d’emplois, sont passés de 2,5 % du PIB en 2015 à 1,6 % en 2023.


👉 Résultat : Le Canada est moins attractif, moins compétitif, et de plus en plus dépendant de secteurs en déclin.


🔥 Un écart de richesse indigne


Les Canadiens regardent leurs voisins américains avec envie et frustration. Pourquoi ? Parce que l’écart de richesse entre les deux nations n’a jamais été aussi grand :

• En 2015, le revenu médian des ménages canadiens représentait 88 % de celui des ménages américains.

• En 2023, ce chiffre est tombé à 78 %.


📊 Chiffres clés :

Revenu médian américain (2023) : 70 784 USD.

Revenu médian canadien (2023) : 55 900 USD.


À ce rythme, le Canada risque de se retrouver à la traîne des économies développées, condamnant ses citoyens à une prospérité de seconde zone.


💰 Une dette publique hors de contrôle


Là où Trudeau promettait des lendemains qui chantent, les Canadiens héritent d’une montagne de dettes. De 616 milliards CAD en 2015, la dette publique a grimpé à 1 270 milliards CAD en 2023. En proportion du PIB, cela représente un bond de 31 % à 52 %.


👉 Le problème : Une dette peut être tolérable si elle alimente des investissements productifs. Mais au Canada, elle finance souvent des politiques court-termistes et populistes, sans vision stratégique.


🌟 Comment redresser la barre ?


Pour sauver le Canada de cette spirale descendante, il faut plus qu’un changement de cap : il faut une révolution économique. Voici des pistes :

1. Une fiscalité compétitive : Réduire les taxes sur les entreprises et les ménages pour redonner de l’oxygène à l’économie.

2. Investir dans l’innovation : Faire du Canada un leader mondial dans des secteurs stratégiques comme l’intelligence artificielle, les énergies propres, et la biotechnologie.

3. Libérer les secteurs clés : Assouplir les réglementations qui étouffent des industries comme le pétrole et le gaz, tout en développant des alternatives durables.

4. Recentrer les priorités politiques : Les enjeux sociétaux sont importants, mais ils ne peuvent se substituer à une économie prospère.


📌 Conclusion : un choix crucial pour l’avenir


La trajectoire économique du Canada sous Justin Trudeau est préoccupante. Entre une croissance faible, un endettement alarmant, et un écart de richesse croissant avec les États-Unis, les Canadiens paient le prix d’une politique qui a privilégié des enjeux sociétaux aux dépens de la création de richesse. Le Canada, autrefois un phare de prospérité, doit retrouver le chemin d’une gouvernance qui allie ambition sociale et rigueur économique.


En économie, comme en navigation, ignorer les courants peut conduire à la dérive. Trudeau ferait bien de s’en souvenir.

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