
Le libéralisme n’est pas une idéologie parmi d’autres. C’est un système fondé sur une vérité simple mais révolutionnaire : la loi doit s’appliquer à tous, du citoyen ordinaire au plus puissant des dirigeants. Quand cette règle est respectée, les sociétés prospèrent. Quand elle est bafouée, elles sombrent dans le chaos, la pauvreté et la tyrannie.
Le libéralisme : un pari sur l’intelligence et la liberté
Imaginez une société où le droit de propriété est protégé, où les impôts sont décidés par ceux qui les payent, et où l’État ne peut pas voler les fruits de votre travail pour financer ses caprices. Cette société existe, et elle s’appelle la démocratie libérale.
Exemple historique : En 1688, Guillaume d’Orange chasse les Stuart d’Angleterre et met fin à un pouvoir arbitraire. Les droits individuels sont respectés, et une chose incroyable se produit : l’Angleterre devient le premier pays à entrer dans l’ère industrielle.
• Le PIB britannique double en 50 ans.
• L’espérance de vie passe de 35 à 45 ans en deux siècles, alors que le reste du monde stagne.
Pourquoi ? Parce qu’en garantissant la sécurité juridique, le libéralisme libère l’esprit humain et permet l’accumulation de capital.
La tyrannie : l’alternative mortelle
À l’inverse, que se passe-t-il quand un régime rejette le libéralisme ? Regardez l’Histoire. Partout où la loi est détournée pour servir les puissants, le résultat est le même : ruine économique et répression brutale.
• URSS : 5 millions de morts lors des famines organisées par Staline, provoquées par la collectivisation forcée.
• Allemagne nazie : Destruction des droits de propriété des Juifs, menant au pillage et à l’Holocauste.
• Venezuela : Nationalisations, effondrement économique, hyperinflation de 65 000 % en 2018.
Ces régimes, en rejetant les principes fondamentaux du libéralisme, n’ont offert que souffrance.
Pourquoi le libéralisme crée de la richesse ?
Ce n’est pas la magie, mais la liberté. Dans un système libéral :
1. La propriété privée est protégée, donc les individus investissent, innovent et construisent.
2. Les règles sont claires, donc personne ne craint que son travail soit confisqué.
3. La concurrence est libre, ce qui élimine les inefficacités et stimule le progrès.
Prenons des chiffres :
• En 1980, la Chine adopte des principes de marché. Résultat ? Plus de 800 millions de personnes sont sorties de la pauvreté en 40 ans (Banque Mondiale).
• En revanche, les économies dirigées comme l’URSS ou le Venezuela se sont effondrées. En 2023, le PIB du Venezuela par habitant est tombé à 1 600 dollars, contre 76 000 dollars en Suisse (FMI).
Les impôts : un outil ou une arme ?
Dans un système libéral, les impôts financent des services essentiels, mais ils ne sont pas une arme pour détruire ceux qui réussissent. Quand l’État respecte les contribuables, l’économie prospère.
• Irlande : Impôt sur les sociétés à 12,5 %, l’un des plus bas d’Europe. Résultat ? Une croissance moyenne de 5,5 % par an depuis 1990, et un PIB par habitant qui dépasse celui de la France.
• France : Une fiscalité écrasante. Résultat ? Des départs massifs d’entrepreneurs et de capitaux. En 2023, 25 % des milliardaires français vivaient à l’étranger.
Le libéralisme est-il égoïste ?
Non. C’est le système qui a sorti le plus de gens de la pauvreté. La pauvreté mondiale a chuté de 42 % en 1981 à 8,6 % en 2018 grâce à l’expansion des économies de marché (Banque Mondiale).
Contrairement aux systèmes collectivistes, le libéralisme ne promet pas une égalité de résultats, mais il offre une égalité des opportunités. Il ne prétend pas abolir les inégalités, mais il s’assure que chacun puisse améliorer sa condition.
Pourquoi est-il attaqué ?
Le libéralisme dérange car il limite le pouvoir des dirigeants. Il impose des règles : pas de passe-droits, pas de vol déguisé en impôts, pas de privilèges.
Exemple : Lorsque l’impératrice d’Autriche, Sissi, demande à la Reine Victoria d’emmener son chien en Angleterre, Victoria répond : “Je n’ai pas le pouvoir de vous accorder un passe-droit.” Le message est clair : personne n’est au-dessus des lois.
Le choix : liberté ou tyrannie
Le libéralisme n’est pas parfait, mais c’est le seul système qui a prouvé qu’il peut :
• Préserver les libertés individuelles.
• Stimuler l’innovation et la croissance.
• Améliorer la condition des plus pauvres.
L’alternative ? Des régimes où la loi est un instrument de domination, où l’État vous prend tout ce que vous avez pour le redistribuer à ses amis.
Conclusion : défendez le libéralisme, ou préparez-vous à la servitude
Le libéralisme n’est pas une utopie. C’est un système ancré dans la réalité, un cadre qui protège la liberté et permet à chacun de construire sa vie sans craindre l’arbitraire. Chaque fois qu’il a été abandonné, le résultat a été le même : pauvreté, oppression, et violence.
La vraie question n’est pas : “Le libéralisme est-il parfait ?”
La vraie question est : “Quelle est l’alternative ?”
Et jusqu’à présent, aucune autre n’a su produire autant de prospérité, de liberté et de dignité humaine.
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