L’Euro : Quand l’Incompétence Économique Devient une Religion

La rédaction

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Publié le 28 novembre 2024
L’Euro : Quand l’Incompétence Économique Devient une Religion

Ah, la croissance économique, cette mécanique subtile où trois protagonistes – le travailleur, le rentier, et l’entrepreneur – doivent danser en harmonie. Imaginez un ballet classique : si chacun respecte son rôle, tout est fluide, élégant, et le spectacle est un succès. Mais si l’un des danseurs trébuche ou décide de jouer le rôle principal sans prévenir, c’est la catastrophe.


Spoiler alert : en Europe, notre chorégraphie économique ressemble plus à une comédie burlesque qu’à un ballet bien orchestré. Et comme souvent, c’est l’État qui a décidé d’enfiler les chaussons de danse, avec la grâce d’un éléphant sous amphétamines.


Petit rappel : Comment fonctionne la croissance économique ?


Pour qu’une économie croisse, il faut que le travailleur soit rémunéré correctement, que le rentier perçoive sa rente, et que l’entrepreneur puisse générer des profits en combinant travail et capital. Ces profits, réinvestis intelligemment, permettent à l’économie de prospérer. Rien de sorcier. Même un étudiant de première année d’économie comprend cela.


Mais attention ! Si l’un des trois rôles prend le dessus, tout s’effondre. Prenez par exemple le rentier : s’il est trop gourmand et exige des taux d’intérêt délirants, les entrepreneurs ne peuvent plus investir. Et si l’État décide de jouer au héros en accaparant le capital pour financer ses délires bureaucratiques, tout part en vrille encore plus vite.


Et c’est là qu’intervient notre génialissime invention européenne : l’Euro.


Leçon d’histoire : Winston Churchill et le désastre de 1924


Revenons brièvement sur l’un des plus grands moments de bravoure économique du XXe siècle. En 1924, Winston Churchill, alors chancelier de l’échiquier, décide de réévaluer la livre sterling à son niveau de 1914, juste avant la Première Guerre mondiale. Une décision brillante… si votre but est de ruiner tout le tissu industriel britannique.


En gros, la monnaie britannique devient si forte que les entreprises locales ne peuvent plus être compétitives face à leurs concurrents étrangers. Les entrepreneurs britanniques tombent comme des mouches, incapables de rembourser leurs emprunts. Les banques suivent, et le Royaume-Uni plonge dans une dépression économique magistrale. Churchill, lui, quitte la scène avec un sourire gêné, pour mieux revenir plus tard en chef de guerre légendaire.


Les économistes, unanimes, qualifient cette décision de “l’une des erreurs les plus idiotes de l’histoire économique.” Mais rassurez-vous, chers lecteurs, car ici en Europe, nous n’apprenons jamais des erreurs des autres. Non, nous préférons les répéter en boucle, avec encore plus de conviction.


L’Euro : Une erreur économique d’anthologie


L’Euro, mes amis, c’est un peu notre “moment Churchill”, mais en version XXL. Cela fait vingt ans que nous avons enfermé les économies européennes dans un carcan monétaire rigide, où la compétitivité des uns doit coexister avec la médiocrité des autres. Vous êtes une entreprise italienne ou grecque ? Bonne chance pour rivaliser avec une entreprise allemande avec une monnaie trop forte pour vous, mais parfaite pour eux.


Et les conséquences ? Elles sont parfaitement prévisibles. Les entreprises les moins compétitives croulent sous les dettes, les économies du Sud de l’Europe stagnent ou s’effondrent, tandis que le chômage explose. Pendant ce temps, nos chers technocrates de Bruxelles continuent à débattre avec sérieux sur “l’importance de la stabilité monétaire.”


Mais pourquoi persévérer dans l’échec ?


C’est une question légitime, n’est-ce pas ? Pourquoi diable s’obstiner dans une politique qui ruine les économies les plus fragiles du continent tout en enrichissant artificiellement les économies les plus fortes ? La réponse est simple : parce que c’est l’Europe, voyons.


Dans le monde merveilleux des technocrates européens, reconnaître une erreur est impensable. Cela reviendrait à admettre que le projet européen, ce monstre bureaucratique, n’est pas infaillible. Alors, on persévère. Chaque nouvelle crise économique est une excuse pour doubler la mise : plus de régulations, plus de règles, plus de contrôle. Et tant pis si les entrepreneurs – ces odieux profiteurs – sont les premières victimes.


Un conseil pour l’avenir : Fuite ou résistance ?


Alors, que faire ? Si vous êtes entrepreneur, fuyez. Investissez ailleurs. L’Europe, avec son Euro rigide et ses politiques absurdes, est devenue un champ de mines pour quiconque veut créer de la valeur. Et si vous êtes rentier ? Félicitations, vous êtes au sommet de la chaîne alimentaire européenne. Profitez-en tant que ça dure.


Quant à moi, je me contenterai de rappeler cette vérité simple : l’économie est un écosystème fragile. Quand un État décide de jouer au chef d’orchestre, il finit généralement par briser tous les instruments.


Et l’Euro, chers amis, restera dans les livres d’histoire comme l’un des plus grands concerts désaccordés de tous les temps. Mais rassurez-vous, nos technocrates continueront à chanter ses louanges… jusqu’à ce que la scène s’écroule sous leur poids.

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