Ah, la France ! Ce pays exceptionnel où l’on réussit l’exploit de réinventer la faillite économique à chaque génération. Depuis 1972, nous avons transformé la dette publique en sport national, et nos élites en arbitres aveugles. Le tout, bien sûr, au nom de la “justice sociale”. Alors, asseyez-vous confortablement et préparez-vous à découvrir pourquoi la France s’enfonce joyeusement dans le précipice, tout en chantant des hymnes à l’État providence.
Acte 1 : Le Crime de Trop de Profits
Commençons par une vérité qui hérisse les cheveux de nos intellectuels : le profit est essentiel à la croissance. Sans profit, pas d’investissement. Et sans investissement, pas de croissance. Mais en France, le profit est vu comme une abomination, un vol déguisé, une insulte à la “justice sociale”.
Depuis 1972, chaque crise économique a été l’occasion pour nos dirigeants d’inventer de nouvelles façons de punir les entreprises. Taxe après taxe, régulation après régulation, nous avons fait chuter la marge brute d’autofinancement (MBA) – cet indicateur crucial de la santé économique des entreprises – de 28 % du PIB en 1972 à 20,4 % aujourd’hui.
Pendant ce temps, la Suède – ce pays où les gens semblent avoir deux neurones connectés – a fait l’inverse. Leur MBA grimpe, leurs entreprises prospèrent, et leur économie se porte à merveille. Mais en France, nous préférons persister dans l’idée que chaque profit est un crime à punir. Et à chaque fois que la MBA tombe sous les 21 %, devinez quoi ? Une crise majeure : 1983, 2008, 2020. Et la prochaine ? Préparez-vous, ça arrive.
Acte 2 : L’État, Roi de l’Absurde
Le problème, c’est que l’État français est un glouton insatiable. Chaque crise est une excuse pour augmenter son poids dans l’économie. Plus de programmes sociaux, plus d’interventions, plus de dépenses. Et bien sûr, cela coûte de l’argent. Beaucoup d’argent.
Comment finance-t-on tout cela ? Par deux moyens :
1. En surtaxant les entreprises. Parce que pourquoi se priver, après tout ?
2. En empruntant jusqu’à l’absurde.
Mais comme tout mauvais gestionnaire, l’État ne se soucie pas de savoir si ses dépenses produisent des résultats. Milton Friedman l’avait dit : “Rien n’est plus durable qu’un programme étatique temporaire.” Et en France, nous avons fait de cette phrase une prophétie : chaque programme “temporaire” finit par devenir une dépense permanente.
Résultat ? Une dette publique qui explose, tandis que la rentabilité des entreprises s’écroule. Et quand les entreprises font faillite, elles ne payent plus d’impôts. Cercle vicieux ? Non, cercle infernal.
Acte 3 : La Fin Approche, mais Continuons de Danser
Hélas, mes chers amis, nous arrivons à la fin de nos capacités d’endettement. L’État a beau inventer des taxes et imprimer des chèques pour acheter la paix sociale, il ne reste plus grand-chose à redistribuer. La vérité est que nos élites gouvernantes ont un schéma mental complètement déconnecté de la réalité économique. Elles pensent encore que l’économie peut être dirigée comme une pièce de théâtre soviétique.
Et pourtant, l’Histoire nous a donné tous les avertissements nécessaires. Regardez l’Union Soviétique en 1989 : un effondrement total. Regardez Churchill en 1924, quand il a réévalué la livre sterling : une dépression économique magistrale. Mais non, en France, on persiste.
Nous avons réussi à créer un cocktail toxique unique au monde :
1. Une aversion viscérale pour le profit.
2. Un État qui grossit sans limite.
3. Une dette publique qui ferait pâlir d’envie un joueur compulsif au casino.
La Révolution Culturelle, ou Rien
La France n’a pas besoin de réformes. Non, ça ne suffira pas. Ce qu’il faut, c’est changer d’élites. Regardez ce qu’a fait la Grande-Bretagne sous Margaret Thatcher : elle a renversé la table, réduit le poids de l’État, et redonné leur liberté aux entrepreneurs. Et nous ? Nous continuons à confondre État providence et État parasite.
Conclusion : Un Dernier Conseil Avant le Naufrage
Si vous êtes investisseur, vendez tout ce qui dépend de l’État français. Éloignez-vous des entreprises subventionnées ou des secteurs contrôlés par des bureaucrates. Achetez des actifs qui prospèrent dans des environnements libres. Oui, ils sont rares, mais ils existent encore.
Quant à la France, elle continuera de s’enfoncer jusqu’à ce que, comme l’URSS en son temps, elle s’effondre sous le poids de sa propre absurdité. En attendant, gardez vos portefeuilles loin de ce Titanic bureaucratique. Après tout, la liberté finit toujours par triompher, mais il faut parfois toucher le fond avant de remonter.
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