La Transition Vers les Véhicules Électriques : Le Plus Gros Fiasco de l'Europe !
L'Europe, autrefois fer de lance de l'innovation industrielle, est en train de commettre une erreur historique en se précipitant vers la transition vers les véhicules électriques (VE). Ce virage, sous couvert de protection de l'environnement et de lutte contre le changement climatique, est en réalité une menace pour notre indépendance économique et énergétique. Pire encore, il nous livre pieds et poings liés à la Chine, ce qui pourrait s'avérer être le plus grand échec stratégique de notre continent depuis des décennies.
La fausse promesse des véhicules électriques
À première vue, les véhicules électriques semblent représenter l'avenir de l'automobile.
Sans émissions directes de COz, ces véhicules sont présentés comme la solution idéale pour réduire la pollution et atteindre les objectifs climatiques ambitieux de l'Europe. Cependant, cette vision idyllique omet une série de réalités économiques, industrielles, et géopolitiques que nos dirigeants refusent de voir, ou pire, ignorent volontairement.
Les batteries des VE, composées principalement de lithium, cobal et nickel, sont des ressources limitées. Or, qui contrôle la majorité de ces ressources et la chaîne de production ? La Chine.
En cherchant à remplacer les voitures thermiques par des voitures électriques, l'Europe abandonne sa souveraineté industrielle, héritée de plus d'un siècle de leadership automobile, pour devenir dépendante d'un seul fournisseur : la Chine.
La dépendance à la Chine : un pari risqué
La Chine contrôle non seulement l'extraction de ces matériaux, mais également l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des batteries, de leur raffinage à leur production. Aujourd'hui, près de 80 % des batteries électriques mondiales sont produites en Chine, et ce chiffre continue de croître.Autrement dit, chaque VE mis en circulation en Europe représente une dépendance accrue à l'égard d'un pays qui n'a aucun intérêt à maintenir une Europe forte et indépendante.
Prenons l'exemple de CATL, le plus grand producteur mondial de batteries lithium-ion, basé en Chine. Les constructeurs automobiles européens comme Volkswagen, BMW, et Daimler dépendent directement de CATL pour la fourniture des batteries de leurs nouveaux véhicules électriques. C'est un contrôle stratégique que la Chine détient sur l'Europe, ce qui pourrait poser de graves risques à long terme. Si des tensions commerciales ou politiques devaient surgir entre la Chine et l'Europe, une simple restriction sur l'exportation de batteries ou de matières premières pourrait paralyser toute l'industrie automobile européenne. Cela rappelle tristement notre dépendance passée vis-à-vis du gaz russe, qui a exposé notre vulnérabilité durant les crises énergétiques.
L'illusion de la neutralité carbone
Un autre aspect fondamental que l'on tente de nous cacher, c'est que la production de véhicules électriques n'est pas si verte que cela. En réalité, une étude de l'Agence Suédoise de l'Énergie et de l'Institut de l'Environnement de Stockholm a révélé que la fabrication d'une batterie pour un véhicule électrique de taille moyenne émet en moyenne 150 à 200 kg de CO par kWh de capacité. Cela signifie qu'une batterie de Tes a Model 3, avec une capacité de 75 kWh, émet entre 11 et 15 tonnes de CO rien que pour sa production.À titre de comparaison, un véhicule thermique de taille similaire émet environ 6 à 8 tonnes de CO, lors de sa production complète, y compris la fabrication du moteur à combustion interne. Ainsi, avant même que le véhicule électrique ne roule un seul kilomètre, son empreinte carbone est déià significativement plus élevée que celle d'une voiture thermique.
En matière d'utilisation, les VE produisent certes moins d'émissions pendant leur fonctionnement (zéro émission directe), mais cette réduction est fortement dépendante de la source d'électricité utilisée pour recharger la voiture. Dans un pays comme l'Allemagne, où une partie significative de l'électricité provient encore du charbon, l'empreinte carbone d'un véhicule électrique reste proche de celle d'une voiture thermique.En revanche, dans des pays comme la France, où l'électricité est majoritairement produite par des centrales nucléaires (faibles émissions de CO2), l'impact environnemental est plus favorable pour les VE.
En moyenne, il faut parcourir 50 000 à 100 000 kilomètres pour que l'empreinte carbone d'un véhicule électrique compense son coût écologique initial en termes d'émissions par rapport à un véhicule thermique. Cela représente 5 à 8 ans d'utilisation pour un conducteur moyen avant que le VE ne devienne effectivement "plus propre" que son équivalent thermique.
Cependant, ce calcul ne tient pas compte de la durée de vie limitée des batteries (environ 8 à 10 ans), après quoi une nouvelle batterie, tout aussi polluante à produire, doit être installée.
Un modèle économique insoutenable
Le modèle de la voiture électrique est également insoutenable à long terme, tant du point de vue économique que social. Les coûts de production des batteries sont élevés, et ces coûts risquent d'augmenter encore à mesure que la demande pour les matériaux critiques explose. Par exemple, le prix du lithium a été multiplié par cinq entre 2020 et 2023 en raison de la demande croissante. Si l'Europe continue sur cette voie, elle va devoir faire face à une explosion des coûts, ce qui mettra en péril les constructeurs automobiles européens.
De plus, ces prix élevés se répercuteront sur les consommateurs. À l'heure actuelle, les voitures électriques restent inabordables pour une grande partie de la populationeuropéenne. Une Volkswagen ID.4 coûte en moyenne 45 000 euros, bien au-dessus du budget d'une famille européenne moyenne. Et ce n'est que le début : à mesure que la réglementation devient plus stricte pour les véhicules thermiques, ces derniers deviendront plus coûteux en taxes, tandis que les véhicules électriques resteront hors de portée pour beaucoup. Cela ne fera qu'accentuer les inégalités entre ceux qui peuvent se permettre un VE et ceux qui continueront à subir des coûts supplémentaires pour utiliser des véhicules thermiques, créant une fracture sociale inquiétante.
Des solutions alternatives :
L'hydrogène et les biocarburants
Il est crucial de comprendre que l'électrique n'est pas la seule voie possible vers une mobilité plus verte. Des solutions alternatives existent, et elles doivent êtresérieusement envisagées si l'Europe veut préserver sa souveraineté industrielle et éviter la catastrophe économique à venir.
L'hydrogène : Une solution pour la mobilité de demain
L'hydrogène, par exemple, représente une alternative prometteuse. Il peut être produit localement à partir de sources renouvelables et n'émet que de l'eau lorsqu'il est utilisé dans une pile à combustible. Plusieurs entreprises européennes, comme
Air Liquide et Hydrogen Europe, sont déjà leaders mondiaux dans la production et le développement de technologies hydrogène.
Contrairement aux batteries, l'hydrogène ne nécessite pas de ressources critiques contrôlées par un seul pays, et il peut être intégré dans l'infrastructure existante avec des investissements relativement modérés.
Certains pays, comme la France, investissent massivement dans l'hydrogène. Le gouvernement français a alloué près de 7 milliards d'euros à cette technologie dans le cadre de son plan de relance post-COVID. Mais cela reste insuffisant face aux milliards investis dans l'électrification, qui est soutenue par des subventions massives et une réglementation européenne orientée uniquement vers l'électrique.
Les biocarburants : Une solution immédiate pour la transition
Les biocarburants sont une autre solution viable, notamment pour une transition plus douce.
Contrairement aux VE, ils peuvent être utilisés dans les moteurs thermiques existants, réduisant ainsi les émissions sans nécessiter de transformation radicale de l'industrie. De nombreux constructeurs européens, comme Renault et Peugeot, travaillent déjà sur des moteurs compatibles avec des carburants plus propres, comme le bioéthanol ou le biodiesel.
L'Union européenne devrait encourager ces initiatives au lieu de tout miser sur l'électrique. Cela permettrait non seulement de protéger l'industrie automobile européenne, mais aussi d'offrir une solution immédiate et plus abordable aux consommateurs.
Conclusion : Un changement de cap est impératif
L'Europe doit impérativement revoir sa stratégie. La transition vers les véhicules électriques telle qu'elle est menée aujourd'hui est non seulement un fiasco industriel, mais aussi une trahison de nos intérêts stratégiques. En sacrifiant notre industrie automobile traditionnelle, en abandonnant notre souveraineté énergétique, et en créant une dépendance à la Chine, nous risquons de perdre bien plus que des emplois et des entreprises : nous risquons de perdre notre liberté.
Il est encore temps de réagir.
L'Europe doit investir dans des solutions alternatives comme l'hydrogène ou les biocarburants et se défaire de sa vision monomaniaque de l'électrification à tout prix.
L'avenir de notre continent ne peut pas être dicté par des décisions précipitées, dictées par des lobbies ou des idéologues.
Nous devons prendre des décisions rationnelles, basées sur la réalité économique et géopolitique, avant qu'il ne soit trop tard.