Pendant que certains s’amusent à manipuler les taux d’intérêt comme des jongleurs aveugles espérant ne pas lâcher leurs quilles, il est temps de poser une vraie question : que vaut la monnaie dans le système productif ? Spoiler : pas grand-chose si on oublie une réalité fondamentale. L’économie ne fonctionne pas avec des zéros alignés sur un écran, mais avec de l’énergie primaire transformée en biens et services. Le reste ? Des bulles, des récits et une illusion bien entretenue. Bienvenue dans une réflexion sur la vraie banque centrale de notre économie.
Le rôle d’une banque centrale (et pourquoi elle a raté sa mission principale)
La banque centrale, en théorie, a pour rôle de piloter les taux d’intérêt. Si elle fait bien son travail, elle équilibre le marché des obligations : des rendements corrects, une stabilité économique. Si elle le fait mal, eh bien, préparez-vous à une ruée vers l’or. Et devinez quoi ? Elle le fait mal depuis des décennies.
Pourquoi ? Parce qu’elle ne sait pas quoi faire d’autre que manipuler artificiellement le coût du crédit. En réalité, ce n’est pas une monnaie « créée ex nihilo » par des banquiers centraux qui fait tourner l’économie, mais une monnaie réelle : l’énergie primaire.
L’énergie primaire : la vraie monnaie de l’économie réelle
Imaginez le système économique comme une chaîne :
1. L’énergie brute (fossile ou renouvelable) est extraite de la Terre.
2. Cette énergie est transformée en une ressource exploitable pour produire des biens et des services.
Vous pensez qu’on peut vivre sans ça ? Essayez de faire fonctionner une usine ou même un simple moulin à pain sans énergie. Bonne chance.
La question cruciale est donc : ce système d’énergie primaire est-il efficace ? La réponse déterminera s’il vaut mieux investir dans ce secteur ou dans une autre forme de « monnaie » comme l’or, le cash ou les obligations.
Mesurer l’efficacité de la vraie banque centrale : l’énergie primaire
Comment savoir si cette banque centrale économique (le secteur primaire) est efficace ? Facile :
• Prenez la valorisation des entreprises du secteur primaire (pétrole, gaz, charbon).
• Divisez par le prix du baril ou de l’énergie correspondante.
Si cette valorisation accélère, c’est que le système est efficace pour transformer l’énergie brute en richesse exploitable. Dans ce cas, oubliez les obligations à 3 % ou les actions tech en bulle. Investissez dans l’énergie primaire.
Cash, or, ou énergie primaire : que choisir ?
Aujourd’hui, les rendements des secteurs primaires (pétrole, gaz) sont bien supérieurs à ceux des obligations. Alors que le cash est grignoté par l’inflation, et que l’or reste une valeur refuge mais stérile, l’énergie primaire est le pilier de la productivité.
Quelques chiffres :
• Obligations : Rendements ~3-4 %.
• Énergie primaire : Rendements ~11-12 %.
(l’action d’Occidental Petroleum a enregistré un rendement de 120 % en 2022)
• Or : Protège contre la dévaluation monétaire, mais sans rendement.
La logique est implacable : tant que le secteur primaire reste efficace, il surperforme. Mais attention : dès que l’efficacité diminue (surcapacité, baisse de la demande ou mauvaise gestion), il faudra réajuster.
La leçon des marchés : rémunérer le risque
Les marchés ne sont pas idiots (même si parfois ils donnent cette impression). Si les rendements sont plus élevés dans l’énergie primaire, c’est parce que le secteur comporte plus de risques. C’est comme un entrepreneur qui prend des risques calculés pour obtenir un rendement supérieur.
Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que ces risques sont liés à des fondamentaux physiques : tant qu’il y aura besoin d’énergie pour transformer des ressources, ce secteur restera vital.
Le futur : fossiles, renouvelables et la réalité économique
Aujourd’hui, 80 % de l’énergie primaire provient des fossiles. Les renouvelables comme l’éolien ou le solaire ? Une goutte d’eau. Une bulle pour les idéalistes. Tant que ces technologies ne produiront pas une énergie exploitable de manière compétitive, elles resteront marginales.
Le marché énergétique, c’est le cœur battant de l’économie. L’oublier, c’est comme tenter de gagner un marathon en courant sur un tapis roulant : vous vous agitez, mais vous n’allez nulle part, et tout le monde finit par s’en apercevoir.
Conclusion : la vraie banque centrale, c’est l’énergie
Au lieu de vous perdre dans les méandres des actions tech trop chères ou des obligations au rabais, regardez la source de tout : l’énergie primaire. Si elle est efficace, elle surperforme tout. Si elle ne l’est pas, il faut pivoter.
La clé est simple : traitez l’énergie primaire comme une monnaie et mesurez son efficacité. C’est le meilleur guide pour construire un portefeuille résilient.
Et n’oubliez pas : pendant que les banques centrales jonglent avec leurs taux, la vraie richesse se cache dans ce que l’économie transforme pour créer de la valeur.
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