“The Walking Man” – Loi militaire, illusions perdues et pouvoir fragile

Prologue : L’Heure des Hommes Sérieux
C’était une nuit où le vent de l’Histoire soufflait à contre-courant. Une de ces nuits où le rideau tombe brutalement sur la farce diplomatique. Deux hommes se dressaient enfin, porteurs d’un sérieux glacial, d’un ton qui n’invitait ni à la pitié ni à la complaisance. Ils avaient parlé comme il aurait fallu parler dès le début. Fini le cirque médiatique, terminé le petit théâtre des applaudissements télécommandés pour le président ukrainien.
Et en face, un Volodymyr Zelensky blême, qui soudain découvrait qu’il n’était qu’un figurant dans une tragédie écrite par d’autres. Un petit laquais, jeté dans l’arène par Biden et Obama, ou plutôt par les cerveaux derrière Obama et Clinton, puisque Biden lui-même n’était plus qu’un pantin aux fils usés.
Mais cette fois, il n’y avait plus de faux-semblants.
Les Européens, eux, ont senti le vent tourner et c’est bien cela qui les terrifiait. Que deux figures, remettent le réel au centre de la table. Car lorsque la vérité éclate, les blanchisseurs d’argent et d’intérêts ne peuvent plus cacher leurs secrets derrière le brouillard de la guerre.
Et alors, un toast s’imposait. Un verre levé à la panique, à cette soudaine prise de conscience qui glaçait les salons feutrés de Bruxelles et les bureaux ministériels de Paris.
Chapitre 1 : La loi militaire, dernier recours des faibles
Mais que font les faibles quand ils sentent leur monde s’effondrer ? Ils sortent les baïonnettes juridiques. Ils s’arment de lois liberticides, de décrets d’urgence, de mesures d’exception qui, à force d’être exceptionnelles, finissent par devenir la règle.
La France a désormais une loi militaire taillée pour un État en crise d’autorité. La définition d’une menace est devenue si vague qu’un simple froncement de sourcils de Macron pourrait justifier l’activation de mesures extraordinaires. Il suffirait qu’un matin, il décide que « les Russes vont nous envahir » pour mettre en branle l’appareil répressif.
Réquisitions des biens, blocage des comptes bancaires, saisies immobilières… tout est possible sous couvert de la sacro-sainte “sécurité nationale”. L’État s’arroge ainsi un droit de regard absolu sur ce que ses citoyens possèdent, où ils vivent et comment ils dépensent leur argent.
Mais qui contrôle ceux qui décident ? À l’évidence, personne. Un Conseil d’État rempli de fidèles, une Assemblée transformée en chambre d’enregistrement, et une opposition plus préoccupée par ses querelles internes que par la défense des libertés publiques.
La guerre a toujours été un excellent prétexte pour des dérives autoritaires. Et aujourd’hui, la France s’enfonce dans cette logique de contrôle total, prête à faire tomber son propre peuple sous le poids de ses propres lois.
Chapitre 2 : Terres rares, guerre des empires et le prix du pouvoir
Pendant que l’Europe joue à la forteresse assiégée, les États-Unis et la Chine avancent leurs pions dans la guerre souterraine des ressources stratégiques. Car la vraie bataille, celle qui conditionnera le siècle à venir, se joue autour des métaux rares et terres rares, ces éléments indispensables à l’industrie technologique et militaire.
Aujourd’hui, la Chine détient 90% de la chaîne d’approvisionnement mondiale. L’Occident, aveuglé par son obsession du court-terme, s’est rendu totalement dépendant de Pékin.
Donald Trump, s’il revient aux affaires, sait qu’il ne peut pas se permettre de laisser cet atout entre les mains de Xi Jinping. Mais pour s’affranchir de la dépendance chinoise, il ne peut pas se tourner vers l’Europe. Ses cartes, il devra les jouer avec la Russie.
Parce que ces fameuses terres rares, ces métaux essentiels aux batteries, aux armes et à l’électronique, se trouvent où ? Dans le Donbass.
Et ces terres, jamais Poutine ne les rendra à Zelensky.
C’est pourquoi la seule option pour Trump sera de négocier directement avec Moscou. Un échange pragmatique, où chacun trouve son compte : les Américains sécurisent leurs approvisionnements, les Russes desserrent l’étau chinois, et l’Europe… continue de plonger dans sa propre impuissance.
Chapitre 3 : L’effondrement européen et le spectre du protectionnisme américain
Mais que fait l’Europe dans cette grande réorganisation mondiale ? Rien. Ou plutôt, elle creuse sa propre tombe.
Les gouvernements du Vieux Continent s’accrochent à un modèle économique qui n’a plus de sens. Ils interdisent l’énergie nucléaire, ils subventionnent des industries déjà mortes, et ils s’accrochent à une monnaie en perdition.
Pendant ce temps, Trump annonce des droits de douane de 25% sur les importations européennes. Et que répond Bruxelles ? « Nous ferons de même. »
Mais contre quoi ?
L’Europe n’a rien à vendre qui puisse faire pression sur les États-Unis. Elle est dépendante de Washington pour son gaz, son pétrole, sa technologie. Croire qu’une riposte commerciale pourrait effrayer les Américains est une absurdité économique.
Et les industriels européens, devant ce mur de taxes, feront ce que toute personne rationnelle ferait : ils délocaliseront aux États-Unis. Moins de taxes, moins de normes, une énergie bien moins chère… pourquoi rester dans un continent où tout coûte plus cher et où tout est plus contraignant ?
La France et l’Allemagne se vident de leurs usines. Pendant que Macron et von der Leyen discutent de l’avenir, les investisseurs, eux, ont déjà pris leur décision : l’avenir n’est plus en Europe.
Épilogue : Le Grand Départ
L’Europe s’enfonce dans son propre labyrinthe bureaucratique, s’agrippe à des institutions qui n’ont plus de légitimité et croit encore que des slogans suffiront à la sauver.
Mais le monde a changé. Les alliances se redessinent sans elle.
Les véritables puissances sont déjà en train de négocier l’après-guerre.
Trump, Poutine, Xi Jinping… eux jouent une partie où l’Europe n’est plus qu’un spectateur désargenté.
Et pendant que Bruxelles débat encore de taxes carbone et d’objectifs écologiques irréalistes, les capitaines de l’industrie ont déjà réservé leur billet pour l’Amérique.
Le Titanic européen prend l’eau, et cette fois, il n’y aura pas assez de canots de sauvetage pour tout le monde.
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